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Kuppelsaal (4. OG), Hauptgebäude, Hochschulstrasse 4, Universtität Bern, Lageplan: http://www.bau.unibe.ch/plaene/hgexwiunis.htm
Programme_Autorité et Rhétorique (JPG, 678 KB)
Face à la mondialisation d’une réalité économique, sociale et climatique, nous sommes confrontés à une situation qui paraît montrer la nécessité de solutions ‘justes’ pour des problèmes urgents, selon des ‘experts’. En conséquence, les décisions et les positions – soient-elles politiques ou créatrices – sont souvent légitimées à travers des arguments scientifiques, donc apparemment inattaquables. La pluralité des opinions et perspectives est en ce moment contrastée avec l’autorité rhétorique de la solution ‘unique’, justifiée par la science. De l’autre côté, on observe aussi des conflits entre des positions disparates, des opinions et des traditions (matérielles) dans la concurrence de différents ‘experts’ ou ‘champs’ dans le cadre de la recherche scientifique et de ses discours. La question de rhétorique et d’autorité concerne alors toujours des processus différents et intercroisés : ceux de la production du savoir et ceux de sa médiation ou application. Le focus d’intérêt est basé sur des moments de décision créatrice, prenant en compte que la réclamation de vérité et la puissance de persuasion de ce qui est ‘su’ (et pas seulement cru ou soupçonné) ait souvent une importance décisive pour des processus de création. On trouve ces processus de création, engagés dans la solution d’un problème et aspirant à une innovation, dans le champ même de la recherche, dans la politique autant que dans l’art et l’architecture. Des facteurs esthétiques, émotionnels et intuitifs jouent néanmoins un rôle remarquable dans le cadre du scientifique. L’autorité et la rhétorique du savoir et du scientifique ne se présentent pas uniquement comme pouvoir du factuel, sous forme de données apparemment objectives, mais elles s’incarnent aussi sous forme d’appareillages, de méthodes d’évaluation et de stratégies de représentations technologiques, qui possèdent une puissance de persuasion spécifique et une valeur esthétique propre. Le colloque (organisé dans le cadre de Pro*Doc Art & Science) vise à analyser des processus de recherche et de décision caractéristiques pour les démarches créatrices. Simultanément, il traite du moment décisif de la sélection des méthodes, des influences et des options de représentation et de la relation entre objectifs et intentions (surtout artistiques et architectoniques), aussi bien qu’entre procédés scientifiques et attitude politique.
10:00 Philip Ursprung / Nina Zschocke: Introduction
10:15 Jakob Tanner: Wirtschaftskurven als Wissensform: visuelle Evidenzeffekte der „unsichtbaren Hand“ des Marktes
11:15 Matthias Sauerbruch: Beyond Green.
12:15 Pause / lunch
14:00 Christoph Asendorf: Moholy-Kepes_Lynch. Kunst, Wissenschaft und die Arbeit an der Gestalt der Moderne
15:00 Bernd Nicolai: Rhetoriken und Wissenschaftlichkeit in Städtebau- und Landesplanungskonzepten von Architekten der Gegenwart.
16:00 pause café
16:15 Matthias Noell: Schreibtische der Macht. Zur Repräsentation der Berliner Reichskanzlei und des Bonner Kanzlerbungalows im Buch
Haus der Universität, Schlösslistrasse 5 , Bern, http://www.hausderuniversitaet.ch
Introduction: prof. Dario Gamboni
Genève, Uni Mail,
40, boulevard du Pont-d’Arve, MR 290
Conférence
Fribourg, Miséricorde, Salle de cinéma 2029
Conférence_Steiner (PDF, 139 KB)
Université Lausanne Unil-Sorge, Metro: Unil-Sorge, Bâtiment: Génopode, Salle A
Dans le contexte social et culturel contemporain, les sciences dites exactes bénéficient à nouveau d'une attention publique marquée, se présentant comme projet positiviste. Pourtant, le geste particulier d’autorité de ces disciplines se manifeste dès lors qu’on leur attribue des préfixes comme para-, proto-, ou pseudo-sciences, dérangeant leur prestige. Lors de cette journée d’études, nous dirigeons notre regard vers ce qui se situe en dehors, au devant ou à côté des sciences établies, ce qui nous permet de nous intéresser non seulement à des projets minoritaires, échoués ou éphémères, mais aussi aux références et aux démarcations historiques et contemporaines des pratiques "scientifique", "non scientifiques" ou encore "artistiques". L'historicité des concepts scientifiques est intimement liée à des préfixes à valeur relativisante: les moments de réévaluation positive de certaines formes de savoir anciennement méprisées ou disqualifiées renvoient à l’histoire de la mise en place des préfixes eux-mêmes. Depuis les marges, nous nous intéressons aux synergies à l'œuvre permettant la consolidation des savoirs et aux procédures qui légitiment les méthodes, les technologies et les lieux de la pratique scientifique. La journée d’étude interroge les conditions d’une appréciation aussi bien contemporaine qu’a posteriori et s’intéresse tout particulièrement aux moments d’une qualification explicite de leur propre activité comme para-, proto-, ou pseudo-scientifique par les praticiens, artistes ou scientifiques. Nous nous intéressons au contexte dans lequel des projets tels la parapsychologie, la graphologie ou la cryptobiologie se tiennent pendant très longtemps en marge des disciplines universitaires établies. De même, la question se pose de savoir dans quelle mesure (et pour quels motifs) les chercheurs artistes se tiennent en marge de la reconnaissance scientifique, et sous quelles conditions ont lieu ou peuvent être comprises des collaborations tant historiques que contemporaines entre artistes et scientifiques.
10:00 Vincent Barras, Université de Lausanne: Salutation et Présentation
10:20 Nina Zschocke, Universität Zürich: Introduction
10:40 Jacqueline Carroy, École des hautes études en sciences sociales, Paris: Récit de rêve savant et récit de rêve littéraire au 19e siècle
11:30 Christoph Keller, artiste, Berlin/Bern: Visiting a Contemporary Art Museum under Hypnosis
12:20 Dario Gamboni, Université de Genève: Hermann Rorschach, savant ou artiste?
13:10 pause / lunch
14:30 Mitchell Ash, Universität Wien 'Pseudowissenschaft': Zur historischen Systematik einer Zuschreibung.
15:20 Rachel Mader, Züricher Hochschule der Künste: Entgrenzen und Spezialisieren. Vom Charakter des Wissens in der künstlerischen Forschung.
16:10 pause café
16:40 Karin Krauthausen, Max-Planck-Institut für Wissenschaftsgeschichte, Berlin: "My Psychology". Zu Paul Valérys Exploration der kreativen Imagination.
17:30 Pierre-Philippe Freymond, artiste, Genève: Sublime et lyophilisation (lecture, Mio Chareteau)
"Art & Science: mettre en scène, mettre en oeuvre"
Prof. Dr. Bruno Latour
"Para-/Proto-/Pseudo-. Préfixes et relations en histoire de l'art et des sciences"
Prof. Dr. Jacqueline Carroy